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Mis en place en janvier 1998 et complété
par un ensemble de cache régionaux ou de sites importants, le cache
national connaît une situation a peu près figée depuis
environ 2 ans.
Le trafic qu'il draine est une très petite partie
de celui du réseau Renater et l'on estime à environ 3Mb/s
maximum la bande passante économisée dans les heures
de pointe. Sachant que le serveur actuel est limité en performances
(nombre d'objets cachables en particulier) et que la bande passante des
accès internationaux de Renater est aujourd'hui de plusieurs centaines
de Mb/s, la configuration matérielle nécessaire pour économiser
une bande passante significative est beaucoup plus importante que celle
existante.
Par ailleurs le prix de tels équipements est important
alors que celui du Mb/s transatlantique ne fait que diminuer.
D'autre part,
les moyens humains pour administrer (ou dépanner:-) le cache national
et gérer ses relations avec les caches régionaux ne sont
pas négligeables.
Dans ces conditions, la justification d'un cache national dans le contexte du réseau Renater est largement remise en cause, ce qui conduit le CRU et l'UREC, après 3 ans d'activités dans la mise en oeuvre de caches http au niveau national, à y mettre un terme.
La disparition du cache national n'entraîne pas
obligatoirement celle des caches régionaux ou de sites car les situations
locales peuvent encore justifier l'existence de tels caches en particulier
dans les sites connectés avec un faible débit.
C. Claveleira - C. Gross - août 2000